C’est une nouvelle plus que réjouissante qui nous parvient de la Tribune de Lyon: le 7 juillet dernier, la ville de Lyon a validé «la bascule progressive d’une dépendance, depuis 20 ans, aux outils Microsoft, pour aller vers un recours général au logiciel libre». Ce changement vise l’environnement numérique des agents municipaux: les outils de l’intranet, l’édition de fichiers de bureautique, la messagerie électronique, les autres outils de communication (messagerie instantanée, visioconférence…).
L’article évoque bien une problématique de souveraineté numérique, ainsi que le coût estimé de la transition, mais est bien chiche en informations. Quel est leur plan ? Quel est le coût des licences Microsoft actuelles ? etc
Affaire à suivre, mais bonne nouvelle néanmoins.
Nous espérons que ce changement permettra à de nombreux agents d’apprécier des logiciels libres que nous utilisons au quotidien (ne serait-ce que le navigateur Firefox, à préférer à Google Chrome, ou LibreOffice), que cela fera tâche d’huile, et que cela amènera des fonds pour le développement de ces logiciels. Les fonds publics qui partent en achats de licence chez le géant états-unien peuvent être ré-investis chez des acteurs français ou européens du logiciel. Libre.